10 ans du Wa-Jutsu de Petit-Couronne : Rouen-Japon y était !


Rouen-Japon a participé, samedi 24 mars 2018, aux festivités célébrant les dix ans du club de wa-jutsu de Petit-Couronne. Au stand de notre association, chacun pouvait découvrir la calligraphie et s’y essayer, avec les conseils et les instructions de Pierre, président de Rouen-Japon. L’animation a connu une belle affluence ! Dans un mélange de curiosité, d’intérêt et de bonne humeur, des visiteurs de tous âges ont tracé au pinceau leurs premiers kanji, et appris beaucoup de choses en marge des démonstrations sportives qui constituaient l’essentiel du programme festif.
Au stand voisin, l’association Viola Rotomagus n’a pas manqué de succès non plus : Carole a expliqué les fondements de l’ikebana, art floral japonais traditionnel devant des yeux et des oreilles attentives !
Le wa-jutsu : à la découverte d’un art martial traditionnel
Moins connu du grand public que le judo ou le karaté, le nom du wa-jutsu ne vous est peut-être pas familier. Quelles sont les particularités de cet art martial traditionnel japonais ? « Le meilleur moyen de le savoir, c’est d’essayer ! », répond en souriant Germain, professeur et fondateur du club il y a dix ans. C’est avant tout un art martial qui se pratique pour le plaisir : « Il n’y a pas de compétition. Le seul adversaire, c’est soi-même : il y a un but à atteindre, l’accord et la paix, et c’est un art martial qui recherche l’unité, non la division ». Il comprend une partie physique, une autre philosophique, et c’est peut-être cette absence de compétition – si ce n’est celle qui consiste à s’élever soi-même – qui a séduit les adhérents du club. Ils sont quarante-neuf, enfants et adultes, à suivre les cours deux fois par semaine. La notion de convivialité est très importante au sein du club : « Nous travaillons sérieusement, sans se prendre au sérieux », souligne Germain.
Lui-même découvre le wa-jutsu à l’âge de quinze ans, dans son Pas-de-Calais natal. Il souhaite alors pratiquer un art martial, mais ni le judo, ni le karaté ne l’attirent réellement. Un jour, il passe devant une affiche représentant un combattant : « J’ai dit à mon père : c’est ça que je veux faire ! Il a été d’accord, et depuis, je n’ai pas arrêté ». De sa passion pour le wa-jutsu naîtra le premier club normand. Aujourd’hui, le wa-jutsu se pratique non seulement à Petit-Couronne, mais également à Cailly, près de Clères ; c’est notamment là que s’entraînent les ceintures noires.
Longue vie au wa-jutsu !
Pour en savoir plus sur le wa-jutsu, sa pratique et sur le club de Petit-Couronne : consultez le site du club !