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Maxime Combarieu : « Ce voyage au Japon a été une expérience constructive ! »

Comment s’est passé le retour en France, après un mois à donner des concerts au Japon ?

Maxime Combarieu : Je suis rentré il y a un peu plus d’un mois. Le retour a été un peu difficile, retrouver le train-train quotidien… Il y a vraiment une grande différence de dynamisme entre le Japon et la France ! Là-bas, j’ai donné des concerts tous les deux jours ; ici, depuis mon retour, je suis resté trois semaines sans concert…

Qui venait assister à tes concerts, au Japon ? Des connaisseurs ? Des passionnés ? Des curieux ?

– Plutôt des connaisseurs. Un peu tous les âges, peu de 18-25 ans, beaucoup de trentenaires. Et pendant le concert, pas un bruit dans la salle. On se sent vraiment artiste.

Le Japon aime la musique française, non ?

– La chanson française y est très populaire, oui. Une chanteuse est venue me voir à la fin d’un concert. Son mari travaille au ministère de la culture, et elle m’a dit qu’elle voulait travailler avec moi. On sent clairement que ça peut aller très vite !

Cela pourrait vous intéresser, de faire une carrière musicale au Japon ?

– Oui ; j’envisage de passer le JLPT niveau 2, et mon idée serait d’être là-bas, et de faire des tournées en France. L’inverse d’aujourd’hui, en somme !

Qu’est-ce qui frappe le plus, lors d’une découverte du Japon ?

– C’est un autre monde. La société est organisée tout à fait différemment, et la façon de consommer n’est pas la même. Les gens mangent rarement chez eux, ils sortent et font travailler les restaurants, où, en outre, ce n’est pas cher ; on trouve des kombini ou des distributeurs tous les cent mètres… On comprend qu’il y ait moins de problèmes de pauvreté. L’argent circule davantage, et davantage de monde en profite.

Tu as appris le japonais avant de partir ; la conversation était-elle facile ?

– Les Japonais sont très ouverts d’esprit, très polis ; mais ce n’est pas toujours évident de communiquer. Les concerts sont des vecteurs qui rapprochent socialement, mais à côté de ça, engager la conversation n’est pas si facile. J’avais pris deux jours pour visiter Kyoto, et je l’ai fait seul – vraiment seul ! Quand j’étais avec des Japonais, ils ne faisaient pas forcément l’effort de communiquer avec moi – et j’ai pris conscience qu’ici, en France, je fais la même chose. Ça m’a permis de réfléchir. Ce voyage a été une expérience riche !

D’autres projets naîtront de ce voyage ?

– J’ai rencontré des musiciens, et je vais tâcher de faire venir deux d’entre eux en France, peut-être en mars…