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Un juste retour ?

Il y a un mois c’était la Saint-Valentin (lire l’article), nous voici le 14 mars, le White Day (ホワイトデー) ou jour du ruban blanc.

Apparu au Japon en 1980 et inspiré par des sociétés de commerce, le White Day est encore plus commercial que sa soeur, la Saint-Valentin.
Durant cette fête, les hommes, pour chaque cadeau reçu lors de la Saint-Valentin, doivent offrir quelque chose.

Historiquement, les hommes offraient des chocolats blancs, ce qui a donné son nom à cette fête.

À leur tour d’offrir des “義理チョコ” (giri choco), en remerciement.

Pour la personne importante, idéalement, il est d’usage d’offrir un cadeau d’une valeur deux à trois plus élevée que celui précédemment reçu, c’est le « 三倍返し » (sanbai gaeshi) littéralement triple retour.
Pour les adolescents, il est courant d’offrir un ruban blanc à l’être aimé (qu’il y ait eu des chocolats offerts à la Saint-Valentin ou non). Si l’élue le porte, c’est signe que les sentiments sont partagés.

Un plaisir pourtant mitigé

Les campagnes publicitaires lancées pour la Saint-Valentin ont tellement grossi le prix des “義理チョコ” (giri choco), que les hommes commencent à refuser certains chocolats. Pas étonnant si on réfléchit à la difficulté de trouver un cadeau à une collègue sans céder à un produit de luxe.

L’association des chocolatiers japonais a publié en 2014 une étude selon laquelle la Saint-Valentin généré des profits de 70 milliards de yen (soit plus de 500 milliards d’Euro). Voir l’étude de 2017